Les Born Ruffians sont 3, ils sont nés au Canada et à en croire leur nom, ils se prennent pour des petites brutes. Pourtant quand on les voit on ne peut s'empêcher un petit rictus, on s'attendait à des "tough guy" et on se retrouve avec trois gamins chétifs à qui on a du mener la vie dure dans la cour de récré.
Et puis on écoute leur musique. Et là on comprend. Un chant haut perché et bancal. Tellement bancal qu'on a peur de le perdre en chemin. Une folk paisible en apparence mais qui, si on prend le temps de l'écouter, nous délivre une mélodie emplie d'une rage sourde. Un rythme implacable qui nous prend par la main et nous abandonne au milieu des champs. Un morceau des Born Ruffians, c'est comme un orage: ça gronde, ça implore, ça pique aux yeux, ça empli l'air d'émotions.
Une chose me vient à l'esprit à l'écoute de cet album: les apparences sont définitivement trompeuses et oui, on peut être une brute sans en avoir l'air.
Little Garçon extrait de l'album Red, Yellow & Blue
Je ne me lasse pas de: Ca tourne à Manhattan, les films de Billy Wilder, Happy Trigger tv, urban outfitters, ice tea citrus, Tracks, Seinfeld, It Crowd, Desperate Housewives, les rediffs de Quoi de neuf docteur, le snickers, ma télécommande, the clash, beastie boys, les brocantes et les objets rétros, les graffitis, le pesto,mes cache oreille dégotés à Londres (introuvables ailleurs), Vampire weekend, retour vers le futur, les cheetos, les légumes (ben naaan c’est pas vrai), Joackim Phoenix, Philippe Seymour Offman, Steve Bushemi, mon macbook, flight of the conchords, top shop, american apparel
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