mercredi 9 septembre 2009

DIY: The Story of Rough Trade

Je suis tombée dernièrement sur un super docu musical: Do it Yourself: The Story of Rough Trade.
C'était diffusé, je vous le donne en mille, par le fournisseur officiel de culture: la BBC. Comme son titre l'indique, le documentaire retrace la naissance et l'évolution d'un label anglais pas comme les autres qui a bouleversé les codes du marché...pour un temps. Emblème de la scène punk dans les années 70, le label a bataillé ferme pour ne pas ressembler aux grandes majors: en jeunes idéalistes à pattes d'eph' les gens de Rough Trade géraient leur label comme une ligue ouvrière et faisaient signer aux artistes des contrats très légers, trop légers peut-être. Mais si leur naïveté leur a valu pas mal de revers, Rough Trade a joué et joue encore aujourd'hui un rôle essentiel au sein de la scène underground anglaise avec à son actif des groupes comme The Smiths, The Strokes, The Libertines ou encore Arcade Fire. A voir absolument!

Pour ceux qui se trouvent sur le sol anglais, le docu est dispo sur BBC iplayer jusque lundi prochain!

jeudi 13 août 2009

No sense of time





Bon d'accord il faut du courage ou un demi cerveau pour oser faire du vélo à Londres. Entre les bus à 2 étages et les anglais qui roulent comme des cochons, la probabilité de finir en sandwich à la mortadelle est très elevée. Mais parfois cette prise de risque en vaut la peine. Petite escapade à Brockwell Park aujourd'hui. Et découverte d'un endroit magique. Moi et mon vélo on s'est perdus dans ces herbes folles et ça nous a fait un bien fou!






Runaway des Yeah Yeah Yeahs pour accompagner tout ça...

mardi 11 août 2009

Londres: Travaux Pratiques












J'ai longtemps fui le théâtre. Traumatisée par toutes ces créations contemporaines où un type passe les 3/4 de la pièce étalé sur le sol, à crier son désespoir et je comprend rien tellement rien que je me demande si je parle encore français. C'est le théâââââââtre. Celui pendant lequel on pense très fort tellement fort qu'on s'entend penser. Et moi ça me rend folle. Alors j'ai fui.

Mais aujourd'hui j'ai vu une pièce qui m'a réconcilié avec le théâtre. The 39 steps qui se joue au Criterion à Picadilly Circus. Adaptation absolument hilarante, ingénieuse, créative et même pas conne des 39 marches d'Hitchcock (c'est une nouvelle à la base mais je pense que la pièce se base sur le film). Courrez-y, non, volez-y, la mise en scène est vraiment bluffante et les acteurs incroyablement bons (ils jouent 139 rôles à 4!). En plus si vous y allez le mardi à 15h c'est seulement 10£! Quoi? Vous êtes encore là???

jeudi 6 août 2009

Video Killed The Radio Star

C'est peut-être parce que j'ai grandi en bouffant du MTV au petit dej' mais pour moi un clip c'est presque aussi important que la chanson en elle-même. Je trouve ça dommage que certains artistes ne prennent pas la peine de soigner leur vidéo. Et ce n'est pas une question d'argent. Un bon clip c'est plus une bonne idée qu'une grosse liasse de billets. Metronomy, groupe électro british (dont le leader Jospeh Mount me fait vraiment penser à Seth Rogen mais ça c'est une autre histoire), excelle dans l'exercice du "faisons un clip drôle avec trois kopecks".

samedi 4 juillet 2009

Glurps

Absence prolongée...le boulot m'a tenu à l'écart de Londres pendant 1 mois et demi!
1 mois et demi à Paris, à manger sain et équilibré: viande, salade, patates...mmmmh j'avais oublié la saveur des vrais bons aliments. Mais au bout de quelques jours j'ai commencé à ressentir comme un manque...un manque de choses grasses, crèmeuses, goulûment onctueuses...OMG la bouffe british me manquait! Manger sain et équilibré c'est bien mais s'offrir de temps en temps un truc honteusement calorifique et délicieusement gras c'est mieux. Et dans ce rayon-là les rosbifs sont imbattables. La manche à peine traversée, le sol anglais à peine foulé, j'ai donc foncé illico presto au Tesco. Pour me préparer ceci:



Des crumpets. Mmmmh des crumpets. Bénis soient les british et leurs crumpets!

Les crumpets ce sont des petites crèpes un peu spongieuses et vraiment divines. Je m'en fais parfois le matin et dessus je mets bien sûr de la confiture et, cerise sur le gâteau, de la clotted cream. Une sorte de crème fraiche qui a la consistance du beurre et un taux calorifique tellement élevé que tu sens la cellulite pousser sur tes cuisses rien qu'en la regardant. Mais c'est l'indispensable élément des scones et des crumpets. Je préfère me taper 50 pompes tiens, plutôt que de me passer de clotted cream! (moi, faire des pompes, aaaaah ah elle est bonne)

jeudi 9 avril 2009

Groahhhhr

*
Vous connaissez cette légende qui dit qu'on peut tout acheter chez Harrods? Et que si vous demandez à un vendeur où sont les éléphants il vous répond: éléphants d'Afrique ou d'Asie? Eh bien cette légende n'en est pas vraiment une puisqu'il fut un temps où on pouvait acheter vraiment n'importe quoi chez Harrods. Un beau jour de 1969, deux australiens John Rendall and Anthony 'Ace' Bourke sont ainsi sortis du magasin avec un lionceau sous le bras. Ils lui ont donné un nom: Christian et ils en ont fait leur animal de compagnie. Christian les accompagnait partout, accueillait les clients dans leur boutique de meubles et faisait partie des virées en bagnole. Seulement voilà, Christian c'est un lion, un vrai et après 6 mois il était devenu trop grand, trop lourd et peut-être un peu trop effrayant quand même. Les deux hommes ont donc dû se résoudre à s'en débarrasser et l'ont, avec l'aide de George Adamson zoologiste réputé, réintroduit dans son élément naturel, l'Afrique.

Un an après, les Australiens décident d'aller rendre visite à Christian. Adamson les prévient: il est sauvage maintenant, il ne vous reconnaîtra peut-être pas...voilà ce que leur réunion a donné:



C'est con mais c'est le genre de vidéo qui mouille les yeux non?

Si je vous écris tout ça c'est parce que John Rendall and Anthony 'Ace' Bourke viennent de sortir un bouquin sur leur aventure et que je pense que je vais me le commander en même temps que dix boîtes de kleenex.
A Lion Called Christian: The True Story of the Remarkable Bond between Two Friends and a Lion


*C'est ce que j'avais de plus sauvage sous la main!

mardi 24 mars 2009

Devil's shop



Ma vie était beaucoup moins compliquée quand j'habitais sur le continent et qu'il y avait la mer et 3 heures de trains entre moi et le dieu Top Shop. Depuis que cette distance s'est réduite à 15 minutes de métro, je souffre le martyre. Oui, je sais, acheter des fringues c'est débile, c'est pas ça qui va me faire pousser des neurones (je soupçonne même que ça les fait fuir) mais j'en peux riiiiien. Si vous m'observez dans mon environnement naturel, je suis une personne posée, réfléchie. Je lis les inrocks, technikart, je vais au musée et je lis des livres (SI!)en anglais (SI!), je regarde Envoyé Spécial et Arte parfois et je ne fais pas trop de fautes d'orthographe.

Mais une fois que je me retrouve devant des fringues...je perds tout contrôle. Je deviens primaire et obsessionelle. Du genre? Ben du genre à baver devant une paire d'escarpins, à me battre pour une robe soldée ou encore à passer des heures dans un SEUL magasin, horrifiée à l'idée d'avoir oublié un rayon et de peut-être, qui sait, passer à côter du must have de la saison prochaine.

Et TOP SHOP, en matière de caverne à fripes, c'est l'antre du diable. 3 étages de vêtements empilés, sans cesse renouvelés. Quand je vais là-bas je me prépare. Tenue de combat: pas de fringues casse pouèt à enlever, pas de truc avec des boutons. La meilleure combinaison que j'ai trouvée après des années de mise au point c'est t-shirt + fuseau, imparable. Je prévois aussi une bouteille d'eau pour pas me déshydrater pendant les aller-retour incessants rayons-cabine d'essayage. Et j'ai toujours ma montre avec moi parce que ça m'est arrivé d'y rester 4 heures durant et même qu'une fois dehors j'avais oublié qui m'avait mis au monde.

Le problème de Top shop c'est que je repartirais bien avec les 3/4 de ce qu'ils vendent. Mais mon banquier, lui, il dit non. Parce que Top Shop d'abord il connaît pas (pfff ringard) et que le mot crédit ça lui file des boutons. Et puis de toutes façons mon placard ne survivrait pas au surpoids et M.mamours me ferait une crise de nerfs parce que j'ai hypothéqué la voiture (oui je sais c'est pas possible je suis pas blondeeuh! C'est une image ok?)et qu'on est partis pour manger des spaghettis pendant 3 ans.

Bref tout ça pour dire que j'ai besoin d'un chemisier, que je vais donc devoir aller y faire un tour ce week-end et que j'ai peur. Je pense que je vais enterrer ma carte de crédit dans le jardin...les yeux bandés.

samedi 14 mars 2009

Beggin'















*
La dernière pub télé d'Adidas, qui a dû coûter au moins un pont et trois autoroutes vu la notoriété de ses figurants (Beckham, Missy Elliot, Estelle, Run DMC, Katy Perry...), est une pure merveille et la bande son aussi. Beggin' de Frankie Valli &The Four Season remis au goût du jour par Pilooski, un franco-polonais. Je ne m'en détache plus.

*Heu...non ce ne sont pas des Adidas

mercredi 11 mars 2009

It's no Biggie!














Hier matin, du haut de mon bus à deux étages, alors que j'étais pas encore bien réveillée, j'ai aperçu la Delorean! Si, si, la vraie, celle du Docteur Emmett Brown. Avec les tubes qui sortent de partout. On aurait dit qu'elle venait d'atterrir sur la route, en plein Brixton. J'étais pas la seule à m'extasier, tout le bus l'a suivie des yeux, la bouche ouverte.

Pendant 5 secondes on avait tous de nouveau 10 ans et Marty était notre meilleur ami. Et puis il y a eu des regards complices et des sourires émus. Vous savez ce moment si particulier qui ne dure jamais très longtemps pendant lequel vous avez envie de prendre votre voisin dans vos bras. Ce moment où tout peut déraper en comédie musicale. Le gros moustachu du fond se lève et se met à faire des trémolos, un couple de quarantenaires se met à jouer de la trompette, les deux petites pétasses de la rangée de droite sautillent de sièges en sièges, 5 petites frappes font du beat box et la jeune femme devant eux hisse son bébé sur ses épaules, bébé qui se met à frapper dans ses mains.

Sauf que rien de tout ça n'arrive parce que 5 secondes c'est trop court. Et que, à y regarder de plus près, on voit mal comment tout ce petit monde pourrait se mettre à chanter et danser ensemble. Le gros moustachu gueule dans son portable depuis 10 bonnes minutes pensant sûrement qu'il est vital pour le reste du bus de savoir que sa mère s'est fait opérer de la hanche et qu'il aura du poulet rôti dans son assiette ce soir. Vu qu'il gueule, les petites frappes montent le volume de leur lecteur mp3. Dezzee Rascal qui crachote dans les baffles ça réveille le bébé, qui hurle dans les oreilles du couple de quarantenaires, le mari pousse de longs soupirs et jette des regards assassins à sa femme l'air de dire "ah bravo, quelle riche idée de prendre le bus".
Et moi au milieu de tout ça j'aimerais être l'heureuse détentrice d'un bazooka pour réduire en poussière ces deux pétasses qui poussent des cris aigus et jouent à celle qui aura le rire le plus hystérique.

Eh oui c'est ça la réalité. Mais pendant 5 secondes la voiture de Marty Mc Fly nous a emmené ailleurs. Et moi ça m'a fait ma journée!

lundi 2 mars 2009

The King of Kong

J'ai récemment grâce à un ami très inspiré découvert The King of Kong: A Fistful of Quarters, docu hilarant et consternant à la fois, sur l'univers impitoyable des geek. Tourné comme un bon épisode de Dallas, il nous introduit dans le monde des jeux vidéos.


Un monde qui a ses propres règles et son propre JR: Billy Mitchell. Arrogant, suffisant, il règne en maître sur la communauté des game players depuis 1982. Détenteur du meilleur score sur Donkey Kong, jeu réputé pour sa difficulté (un joueur moyen ne dépassera jamais le niveau 3), il n'a jamais été vraiment inquiété jusqu'ici.

Jusqu'à ce que Steve Wiebe, un autre doué de la manette, vienne le talonner. Steve Wiebe est tout le contraire de Billy Mitchell. Gentil père de famille, prof de sciences dans un Lycée, il s'exerce dans son garage pour ne pas déranger sa femme. Mais si il veut devenir le King of Kong, Wiebe ne va pas seulement devoir affronter l'irritable Mitchell et sa coupe mullet, mais aussi tout son entourage. C'est à dire : Twin Galaxie, l'institution américaine qui comptabilise les scores, les valide ou les invalides, une véritable maffia dans laquelle le copinage a ses entrées.

A voir absolument!

mercredi 18 février 2009

Apple or not Apple

Ce matin, alors que je me versais un bol de Cheerios, j'ai reçu un coup de fil hystérique d'une copine. Au vu des sons qui émanaient du baffle de mon portable, son état avoisinait l'apoplexie. J'ai cru d'abord à un accident, un mort, quelque chose qui justifierais sa soudaine démence. Mais non, le coupable était un Mac.

"Mon boss m'oblige à passer au Mac, mais comment je vais faireuuuuuuuh". Son patron lui ordonnait de troquer son vieux PC bolchevique pour un Mac??? Ah mais quel enfer! Quel vilain bonhomme celui-là alors.

Je ne comprend pas pourquoi les gens qui ne connaissent pas Mac en ont peur. C'est comme si depuis tout petit on leur racontait une vilaine histoire dans laquelle le Mac serait un genre de Père fouettard qu'il faudrait absolument éviter si on veut rester tranquille.

Avant c'était encore pire. Mes parents ont eu un des tous premiers Mac, le petit cube avec la fente à disquette devant. Ils sont très vite devenus adeptes et ont acheté les suivants. J'ai grandi avec les Mac et je peux vous dire que j'en ai souffert. A l'école tout le monde me traitait de retardée. C'était comme avoir un jeans Prisunic au lieu d'un jeans Levi's. J'en voulais à mes parents. Alors dès que j'ai pu, j'ai acheté un PC. J'étais enfin comme tout le monde. Et puis j'ai commencé à travailler dans un milieu où avoir un Mac était un plus. Je suis donc repassée de l'autre côté. Pour de bon cette fois!

Les gens qui critiquent Mac sont bien souvent ceux qui ne connaissent pas Mac. Parce qu'une fois qu'on l'a essayé, c'est trop tard. Le retour au bon vieux PC devient impensable. Acheter un Mac ça revient à acheter un billet aller simple. Pourquoi? Voilà la réponse:



Et non, Steve Jobs ne m'a pas graissé la patte pour que j'écrive ce post, c'est juste que je suis atteinte de macitude aiguë. C'est grave docteur?

samedi 14 février 2009

Petites frappes













Les Born Ruffians sont 3, ils sont nés au Canada et à en croire leur nom, ils se prennent pour des petites brutes. Pourtant quand on les voit on ne peut s'empêcher un petit rictus, on s'attendait à des "tough guy" et on se retrouve avec trois gamins chétifs à qui on a du mener la vie dure dans la cour de récré.

Et puis on écoute leur musique. Et là on comprend. Un chant haut perché et bancal. Tellement bancal qu'on a peur de le perdre en chemin. Une folk paisible en apparence mais qui, si on prend le temps de l'écouter, nous délivre une mélodie emplie d'une rage sourde. Un rythme implacable qui nous prend par la main et nous abandonne au milieu des champs.
Un morceau des Born Ruffians, c'est comme un orage: ça gronde, ça implore, ça pique aux yeux, ça empli l'air d'émotions.

Une chose me vient à l'esprit à l'écoute de cet album: les apparences sont définitivement trompeuses et oui, on peut être une brute sans en avoir l'air.

Little Garçon extrait de l'album Red, Yellow & Blue





lundi 9 février 2009

Secousses, vibrations et autres roulements

Il faut que je vous avoue quelque chose, je suis boîtophobe. Ou clubophobe si vous préférez. Je déteste sortir en boîte. Attention ne me méprenez pas, j'adore danser, mais pas en boîte. Pour moi ces lieux sont un supplice. Deux cas de figure:


1/La grosse boîte qui porte un nom très Science fiction genre "The Cube" ou "The Fabric".
C'est rempli de gens du sol au plafond. L'air est tellement saturé de sueur qu'on pourrait y faire pousser des fougères. La plupart des clubbers ne devraient même pas avoir la permission de minuit et la musique est une infâme ritournelle technoïde.

2/La boîte de ringards qui porte un nom faussement exotique du genre "Funky Paradise"ou "Tropical Fever".
C'est parsemé de deux pelés, trois éclopés. La plupart des clubbers ont un plan pension et un vieux baffle déjà mainte fois ressuscité crache "Mon fils ma bataille" de l'infâme Balavoine.

Ah oui j'oubliais 3/ la boîte où l'on ne rentre pas, parce qu'on est personne. Mais vu qu'on y rentre pas...

Oui en temps normal je déteste les "dancing". Mais un lieu que j'ai découvert ce samedi à Londres m'a vraiment fait changer d'avis. Le Bloomsbury Bowling Lanes, se situe à Russel Square (centre de Londres) et c'est un endroit épatant. Deux fois par mois s'y déroulent les soirée Shake, Rattle & Bowl. Musique 50's -70's, gens sympas, prix des boissons plus que démocratique ( 3£ le demi de bière ou le shot alcoolisé). Et puis on ne fait pas qu'y danser, on peut aussi jouer au bowling, faire du karaoke à la japonaise (dans des petites pièces isolées) ou regarder des films.

6 shots de tequila plus tard, Paint in Black et Touche Me* plein les oreilles, je suis ressorti de là sur les genoux mais totalement séduite.

Soirées Shake, Rattle & Bowl
Twice a month on:
Bloomsbury Bowling Lanes,
Bedford Way, London WC1H 9EU

* des Doors hein, pas de Samantha Fox!

vendredi 6 février 2009

Mustache issue



















Je m'insurge aujourd'hui contre un accessoire pileux interdit depuis 1988 et la fin de la série Magnum, j'ai nommé la moustache. Parce que figurez-vous que pas plus tard qu'hier mon Monsieur qui arborait juqu'ici une barbe de trois jours, est sorti triomphant de la salle de bains avec une des ces affreuses choses sous le nez.

Le problème c'est que c'est SON dessous de nez, je ne peux donc rien y faire. Je n'ai pas droit au chapitre. Oh j'ai bien essayé de lui rappeler que la moustache a été portée par des êtres puissamment ringards comme Jean-claude Duss, Francis Cabrel ou Burt Reynolds. J'ai eu beau lui avancer comme argurment qu'une moustache ça faisait au pire dictateur au mieux acteur porno des 70's. Rien n'y a fait. Il se plaît avec.

Pire, il me dit que Earl de My name is Earl c'est un gars cool et qu'il a une moustache. Sauf que Earl vit dans un bled du sud des Etat-Unis et qu'il porte des chemises à carreaux. Le contexte colle déjà mieux.

D'ailleurs ironie du sort, Fonelle expliquait dernièrement que la moustache allait redevenir hype. Que bientôt il y en aurait plein le Marais et même que Ted Lange (photo) se dirait qu'il a bien fait de la garder. Pourtant je vis à Londres, le Mont Sinaï de la mode, si la moustache était tendance j'aurais dû en croiser...et non, rien, pas un seul moustachu sur la Tamise. Serais-je la femme d'un génie avant-gardiste? J'espère sincèrment que non. Pour notre bien à tous.

A propos, saviez-vous qu'il existe un Institut américain pour la défence des moustachus?! Si, si c'est sérieux:

AMI promotes the growth, care, and culture of the mustache, and works to create a climate of acceptance, understanding, flavor saving, and upper lip warmth for all Mustached Americans alike.

mardi 3 février 2009

This is England

Bon alors le mythe de l'anglais élégant à la Roger Moore, qui mange sa jelly à quatre heures et respecte la Reine plus que sa propre mère c'est peut-être un peu exagéré. Mais franchement les anglais ils sont pas comme nous, ils ne sont pas continentaux. Ils en sont d'ailleurs fiers de leur différence.


-Je crois que la pire chose pour un continental quand il s'expatrie en Albion c'est la bouffe. Les anglais mangent mal, oui c'est vrai. Le pire je pense c'est la viande. La plupart du temps elle est fadasse et grasse et pleine d'eau. Faites l'expérience, faites cuire un morceau de boeuf et regardez ce qu'il reste dans la poile à la fin. Une flaque d'eau! Bon évidemment si on est prêt à vendre son rein on peut avoir en échange un bon morceau de steak mais des reins on en a que deux. Leurs fruits et légumes n'ont pas de goût et leur rayon fromage entièrement dédié au dieu Cheddar. C'est bien simple si vous voulez manger quelque chose de savoureux en Angleterre il faut manger du bacon, des beans et du fish & chips. Oui je sais c'est pas très diététique mais ça au moins ils savent le préparer.

Ah et ne commandez jamais un plat italien dans un resto british ou un pub...j'ai demandé des cannelloni, ils me les ont servi avec de frites. Essayez de leur expliquer que ça ne se fait pas...c'est peine perdue. Les pizza avec des frites ça marche aussi d'ailleurs.

-Les anglais sont des gens polis. Et ça fait du bien! Alors que chez nous le mot" file" a depuis longtemps été remplacé par "cohue générale" chez les anglais faire la queue c'est un réflexe de tous les jours. On se met dans la file, sans broncher et on n'essaye pas de dépasser les autres. Bonheur. Plus de stress, plus d'énervement. Les gens s'excusent quand ils vous bousculent, même quand ils vous frôlent, ils sont toujours disposés à vous aider, et ils sont calme mais caaalmes! Le sang-froid c'est définitivement un truc de british. Le nombre de fois où le métro est resté bloqués entre deux rames et que personne n'a bronché. C'est vrai au fond à quoi ça sert? Eh ben le continental, lui, il aurait gueulé même si ça sert à rien. Juste pour le sport et parce que bon il faut pas le prendre pour un con non plus.

-Les anglais ont l'alcool facile. Je pense que je n'ai jamais vu des gens descendre aussi vite un demi litre de bière. Filles et garçons confondus. C'est le sport national. Si tu bois pas, t'es pas anglais. Si tu bois pas, t'es pas leur pote. D'ailleurs ils ont une bonne tactique pour t'obliger à boire, ils instaurent des tournées. Comme ça tu es obligé de descendre ce que les autres te payent. Et si on est 9...ben faudra trinquer 9 fois.
Leur truc en plus c'est de servir les verres à ras bord. Tellement à ras bord que tu t'en met partout et que tu es obligé de laper comme un chat. Me demandez pas pourquoi c'est comme ça. Si c'est pas à ras bord, ils réclament. Le problème c'est quand ils font ça avec le vin. Ca m'a valu un petit malentendu avec ma colloc. Je lui ai servi un verre de vin pas à ras-bord du tout, plutôt aux deux tiers. Elle m'a regardé avec des yeux ronds genre mais t'es radin toi! J'ai essayé de lui expliquer que ça se faisait pas chez nous...peine perdue, bah on a fini par en rire.

Et aussi les anglais aiment le thé au lait et pas le café (le café c'est pour les continentaux) et ils ont un corps bionique qui leur permet de se balader à moitié à poil même avec -4 dehors et ils aiment faire les choses dans les règles et bref OUI ils sont différents et c'est pour ça aussi que c'est si passionnant d'être un expat ici et qu'on les aime au fond ces rosbifs.

samedi 31 janvier 2009

Londres: Travaux pratiques

Quoi de mieux le vendredi soir, avant d'aller afonner des Pint au pub du coin, que de se faire un petit quart d'heure intello. Se cultiver un peu pour moins culpabiliser quand viendra l'heure des jeux débiles alcoolisés. Mais enfin un musée ça n'est pas ouvert le soir me direz-vous en bon petit continental que vous êtes. OUfla vous répondrai-je, vous vous fourrez les doigts dans le nez. Nous sommes en Angleterre, le pays où les Macdos sont ouverts 24h/24, où on peut faire ses courses au supermarché à 3heures du mat' (je planifie de tenter l'expérience un jour) et où pas mal de musées sont ouverts plus tard le vendredi.

Jusque 21h pour la National Portrait Gallery où je me suis donc rendue avec M.Mamours. Pour y voir le Taylor Wessing Photographic Portrait Prize 2008. Un concours photos. Y étaient exposés les gagnants mais aussi une sélection parmi les perdants. 60 portraits en tout. Et beaucoup de belles choses. Avec en plus à côté de chacun une explication de qui est l'auteur et que veut dire sa photo ce qui est bien sympa et beaucoup moins prétentieux que ces expos où on ne met rien parce que non madââââme une oeuvre d'art ça ne se commente pas!

National Portrait Gallery
Taylor Wessing Photographic Portrait Prize
Jusqu'au 15 Février
FREE

mardi 27 janvier 2009

Petite devinette



Qui est cette dame en bas à droite de l'écran:

A: Une naine très très naine
B: La copine de Jiminy Cricket
C: Une dame normale à côté d'un géant

Réponse: Rien de tout ça. Non, il ne s'agit pas ici d'un film doté de fabuleux effets spéciaux avec comme histoire un type qui parle avec son amie, rapetissée lors d'une expérience scientifique qui a mal tournée. Il en est encore amoureux mais dilemme, elle ne mesure plus que 8cm, c'est pas pratique ça, aïe que va-t-il faire?

Eh non, la réponse est beaucoup plus simple et en même temps complètement dingue. Cette dame en bas à droite de l'écran c'est une traductrice en language de signes. Alors oui on a déjà ça dans notre JT national, mais ici il s'agit d'un film...un long film. Je veux dire, elle traduit un film en entier! Et ça c'est tout simplement épatant et ça donne de magnifiques situations.

Ces anglais alors!

lundi 26 janvier 2009

We all pray that they'll be ugly when they're fourty

Alors voilà un artiste que je n'aurais pas du découvrir puisque je n'aurais pas du être à son concert ni dans cette salle de concert que je ne connaissais pas et encore moins dans cette rue qui n'a strictement rien d'intéressant à part la salle en question mais vu que je ne la connaissais pas...

BREF Samedi dernier, je devais aller assister à un concert qui a été annulé au dernier moment (ça devait être un pote à Doherty celui-là) du coup mes amis et moi on s'est retrouvés comme deux ronds de flancs devant la porte close.

Hyppés jusqu'au cou et déjà un peu émechés on est donc partis sans trop y croire à la recherche de quelque chose d'autre. Et puis qui sait comment on s'est retrouvés à déambuller dans cette rue près de Hoxton (qui je le rappelle est totalement insignifiante).

Et puis là tout d'un coup la solution se trouvait face à nous. Un bâtiment en briques, une affiche. Deux concerts. Josh Weller?
C'est qui ça? Et voilà comment on en arrive à l'artiste que je n'aurais jamais du voir mais que finalement j'ai bien fait de voir.

Petits chansonettes sans prétentions, drôles et sarcastiques.
Ecoutez bien les paroles de ce Pretty Girls!

Comble du comble il s'avère que ce Josh est plutôt bien côté parmi les poshy styly londoniens...rholala être trendy sans même le vouloir, mais que demande le peuple!



Ah et en passant la super salle que je ne connaissais pas c'est le Macbeth, à Hoxton donc(heu c'est pas celle de la vidéo hein)

samedi 24 janvier 2009

Brush Your Teeth

Pour le plaisir parce que c'est super bien foutu et qu'on en fait plus des comme ça!

jeudi 22 janvier 2009

Londres: Travaux Pratiques

Chaque semaine je vais essayer de vous donner des Travaux Pratiques à faire, histoire de profiter un maximum de Londres!

TP n°1: Une soirée au musée.

Ce mercredi 28 Janvier je passe la soirée au Science Museum.
Non, je n'ai pas décidé de suivre des cours du soir en dinosaures appliqués, non ce mercredi c'est spécial: le musée se transforme en pleine de jeux...pour adultes!

Ca s'appelle les "Science Museum lates".

Le principe: toutes les expériences débiles normalement destinées aux 8-14 ans sont réservées aux adultes et rien qu'aux adultes le temps d'une soirée. Bas les pattes les mioches, place aux vieux tous rouillés. On va donc jouer, expérimenter, mais comme on pas "vraiment" 8 ans et que le kidibull c'est plus trop notre truc, on nous a aussi prévu un vrai bar et des djs.

Si vous êtes à Londres, la semaine prochaine, ne ratez pas ça, en plus c'est GRATUIT.
Sinon, ce sera pour une prochaine fois, vu le succès que ces soirées ont, ils comptent remettre ça tous les mois!
God Bless England!

Compte rendu jeudi 29!



mardi 6 janvier 2009

Breakfast at Tiffany's

Il y a un film que j'adore. Non plutôt que je vénère tellement il me correspond. Ce film c'est "Breakfast at Tiffany's". Il est d'ailleurs la raison du nom de mon blog.
La plus belle image du film pour moi est celle du début. Audrey Hepburn, aux petites heures, en robe de soirée ultra chic, mangeant un croissant et buvant un café devant la vitrine de Tiffany's à New York. Parce que c'est le seul endroit où elle se sent bien, là où elle vient dès qu'elle a ses "Mean reds", c'est à dire ses moments d'angoisse.

Holly Golightly/Audrey Hepburn: You know those days when you get the mean reds?
Paul Varjak: The mean reds, you mean like the blues?
Holly Golightly: No. The blues are because you're getting fat and maybe it's been raining too long, you're just sad that's all. The mean reds are horrible. Suddenly you're afraid and you don't know what you're afraid of. Do you ever get that feeling?

Paul Varjak n'a pas l'air de comprendre de quoi elle parle (après tout c'est un homme) mais moi oui. Je les connais ces Mean Reds et quand ils arrivent il est bon d'avoir un endroit où se cacher.













Et cet endroit je l'ai trouvé figurez-vous. Il est à la National Gallery à Londres. Room 44, à droite de l'entrée. C'est une toile de Seurat: Baigneurs à Asnières. Une grande toile de 2m sur 3. Je vais passer pour une folle beatnik qui aurait fumé trop d'encens mais je vous jure que quand je suis devant cette peinture, je sens les larmes monter. Des larmes de réconfort, de plénitude absolue. C'est si lumineux, si paisible, si loin de tous les tracas qui encombrent notre vie au quotidien. C'est mon Tiffany's à moi.


Et vous vous en avez un de refuge?

samedi 3 janvier 2009

"I'm rich like a hot noise"

Ras-le-bol de craquer sur une pièce qui avait l'air très bien sous les sunlights du magasin mais qui une fois dans ma penderie perd de sa sublime. Et vas-y que je peluche, et vas-y que je me détends ou que je perde ma couleur au moindre lavage.

Et le pire c'est que je ne parle même pas de vêtements provenant d'H&M ou de Zara (quand on paye 20 euros un pull on peut s'attendre à ce que sa durée de vie soit une question de jours, voir de minutes). Non, je parle de pulls à 60-80 euros, produits par des marques qui ont pignon sur rue. Des vêtements qui devraient donc avoir un minimum de tenue.

Malheureusement, même si je peux mettre pas mal d'argent dans mes vêtements, impossible d'atteindre la classe supérieure: les pièces de stylistes. Et puis j'ai toujours trouvé ça indécent, moi, de mettre 500 euros dans une robe.

Je me destinais donc à un avenir fait de robes qui peluchent et de pantalons délavés. Jusqu'au jour où je suis tombée nez-à-nez avec une petite boutique à Bruxelles sur lequel il était inscrit Vintage & Luxury. Le mot Luxury aurait du déclencher une sirène dans mon cerveau du type "ce n'est pas ton rayon, fuis!" et...non. Ma main enserrait déjà la poignée de la porte. Allez, pensai-je, je vais y jeter un petit coup d'oeil et puis cette robe noire me fait de l'oeil, je vais l'essayer juste pour le plaisir vu qu'elle sera de toutes façon hors de prix.

Encore aujourd'hui je me remercie tous les matins d'avoir eu cet éclair de lucidité. Parce que la robe en question était effectivement parfaite, c'était une Vanessa Bruno et quelle ne fut pas ma surprise de voir écrit 150 euros sur l'étiquette au lieu de 500! Moi qui avais toujours refusé de poser ne fut-ce qu' un orteil dans la boutique Vanessa Bruno de peur de faire une bêtise aux conséquences plurielles et ô combien dramatiques, j'allais enfin pouvoir me lâcher. Ce que je fis en achetant plus tard une petite blouse Chloé et un pantalon Joseph. Quel plaisir ces matières qui ne bougent pas, ces coupes parfaites. Et puis, un mois plus tard, je déménageais à Londres.

Petite panique qui ne dura pas longtemps car j'eus un 2e moment de clairvoyance (on frise le surmenage). C'était les soldes et au lieu d'aller dévaliser Top Shop en compagnie de 500 autres furies, j'optai pour Selfridges. Grand magasin dans le style Bon Marché, qui dans mes souvenirs avait un gros rayon vêtements de luxe. Peut-être y avait-il moyen de faire des affaires.
Après une demi heure de farfouillage intensif je tombai sur une robe, puis un haut, tous les deux VB (décidément) et tous les deux à moins...accrochez-vous...75%!
Du coup ma robe qui en valait 415 £(mais qui peut se payer ça????) ne coûtait plus que 101 £ et mon haut avait dégringolé de 340£ à 83£! Waouw. Bon ok le total reste salé pour seulement deux pièces. Mes quelles pièces mes amis!

Le seul petit problème c'est qu'à force de jouer à la riche en paradant avec de beaux tissus, j'avais omis un petit détail: je ne suis pas riche. Et pourtant il va m'en falloir de l'argent pour entretenir toutes ces merveilles qui ne supportent que le lavage à sec! Argh. Comme quoi, c'est bien beau d'avoir une piscine, encore faut-il pouvoir la remplir d'eau!


Discover Yeah Yeah Yeahs!

vendredi 2 janvier 2009

Design sur fond de guerre froide












Jeudi on avait décidé ma copine Ana et moi d'aller voir une expo ensemble. Histoire de se donner l'impression d'avoir fait quelque chose de constructif de cette semaine entièrement consacrée à l'arrachage de vêtements et autres croches pieds volontaires, j'ai nommé les soldes.

J'avais choisi une expo au Victoria & Albert museum parce que V&A c'est une valeur sure.
Cold War Modern: Design 1945-1970.
Du Design sur fond politique: mmh prometteur!

Rendez-vous fixé à 13h00 sur les marches du musée. Mais Anna ne vient pas. 13h15 je commence à éternuer. 13h30 mes doigts de pieds sont déjà porté disparus et toujours pas d'Ana. Une minute de plus en je me chope une bronchite aiguë, je décide donc qu'il est plus sage de commencer l'expo sans elle.

L'expo s'articule en 8 chapitres, un parcours qui nous plonge au coeur du conflit USA/Union Soviétique. A l'époque où les deux blocs ennemis faisaient la pluie et le beau temps. Paradoxalement leur opposition a eu un effet positif: le développement des nouvelles technologies. Une course aux armes dans un premier temps qui s'est peu à peu transformée en course à la modernité. En 1959 les choses se sont un peu tassées entre les deux rivaux et lors de l'american national exhibition à Moscou, Nixon glisse à Krushchev
« Would it not be better to compete in the relative merits of washing machines than in the strength of rockets? »

Ainsi soit-il. A la plus grande joie de la ménagère de moins de 50 ans, mobilier, objets design et électroménager firent leur apparition. Des deux côtés on rivalise de gadgets et de prouesses tehnologiques. But de la manoeuvre: asseoir sa supériorité et montrer que son mode de vie est le meilleur choix. Comme deux prétendants qui au moyen-âge se seraient affrontés à coup d'épées, New York et Moscou se sont livrés à un vrai duel à coup de radio portables et de voitures coupées sport (avec toutefois un sens plus aigu de l'austérité côté Est, il faut le dire).
Le film "Glimpses of the USA" (1959) de Charles & Ray Eames exprime la fierté des Etats-Unis et de son american way of life. Edifiant.

Un moment de répit qui va très vite être dissipé par la construction du mur de Berlin. L'angoisse d'une guerre reprend de plus belle.
Au milieu de tout ça il y a les artistes, qui nous livrent leur ressenti et nous offrent un témoignage précieux d'une époque où crainte et espoir jouaient au Yo-Yo.

Des oeuvres regroupées et intelligemment mis en scène par le V&A museum.
On y croise donc des projets architecturaux, du mobilier futuriste, des affiches de propagande, mais aussi des films comme 2001 Odysée de l'espace, des robes de créateurs, et cette étonnante installation Oasis No.7 des Australiens Haus-Rucker-Co qui résume à elle seule l'humeur de l'époque.

J'étais en mode réflexion guerre froidienne, quand Ana fit une inopinée apparition. Madame était restée coincée dans ce foutu métro rholala on se demande ce qu'ils font pour qu'il soit toujours en panne (si vous êtes en retard à un rendez-vous à Londres, donnez toujours l'excuse du métro, sa réputation est telle que personne n'osera vous contredire) et non mais en plus le portable passe pas là-dedans...pendant qu'Ana continuait à en rajouter des tonnes à grand renfort de gestes en tout genre et de secouage de cheveux, mes yeux furent attirés par un sac Selfridges qu'elle portait au bras.

Je regardais ma montre: 17h00! J'avais passé 4h en pleine guerre froide alors que madame s'était contentée de faire chauffer sa carte de crédit. Aucun regret.