mercredi 9 septembre 2009

DIY: The Story of Rough Trade

Je suis tombée dernièrement sur un super docu musical: Do it Yourself: The Story of Rough Trade.
C'était diffusé, je vous le donne en mille, par le fournisseur officiel de culture: la BBC. Comme son titre l'indique, le documentaire retrace la naissance et l'évolution d'un label anglais pas comme les autres qui a bouleversé les codes du marché...pour un temps. Emblème de la scène punk dans les années 70, le label a bataillé ferme pour ne pas ressembler aux grandes majors: en jeunes idéalistes à pattes d'eph' les gens de Rough Trade géraient leur label comme une ligue ouvrière et faisaient signer aux artistes des contrats très légers, trop légers peut-être. Mais si leur naïveté leur a valu pas mal de revers, Rough Trade a joué et joue encore aujourd'hui un rôle essentiel au sein de la scène underground anglaise avec à son actif des groupes comme The Smiths, The Strokes, The Libertines ou encore Arcade Fire. A voir absolument!

Pour ceux qui se trouvent sur le sol anglais, le docu est dispo sur BBC iplayer jusque lundi prochain!

jeudi 13 août 2009

No sense of time





Bon d'accord il faut du courage ou un demi cerveau pour oser faire du vélo à Londres. Entre les bus à 2 étages et les anglais qui roulent comme des cochons, la probabilité de finir en sandwich à la mortadelle est très elevée. Mais parfois cette prise de risque en vaut la peine. Petite escapade à Brockwell Park aujourd'hui. Et découverte d'un endroit magique. Moi et mon vélo on s'est perdus dans ces herbes folles et ça nous a fait un bien fou!






Runaway des Yeah Yeah Yeahs pour accompagner tout ça...

mardi 11 août 2009

Londres: Travaux Pratiques












J'ai longtemps fui le théâtre. Traumatisée par toutes ces créations contemporaines où un type passe les 3/4 de la pièce étalé sur le sol, à crier son désespoir et je comprend rien tellement rien que je me demande si je parle encore français. C'est le théâââââââtre. Celui pendant lequel on pense très fort tellement fort qu'on s'entend penser. Et moi ça me rend folle. Alors j'ai fui.

Mais aujourd'hui j'ai vu une pièce qui m'a réconcilié avec le théâtre. The 39 steps qui se joue au Criterion à Picadilly Circus. Adaptation absolument hilarante, ingénieuse, créative et même pas conne des 39 marches d'Hitchcock (c'est une nouvelle à la base mais je pense que la pièce se base sur le film). Courrez-y, non, volez-y, la mise en scène est vraiment bluffante et les acteurs incroyablement bons (ils jouent 139 rôles à 4!). En plus si vous y allez le mardi à 15h c'est seulement 10£! Quoi? Vous êtes encore là???

jeudi 6 août 2009

Video Killed The Radio Star

C'est peut-être parce que j'ai grandi en bouffant du MTV au petit dej' mais pour moi un clip c'est presque aussi important que la chanson en elle-même. Je trouve ça dommage que certains artistes ne prennent pas la peine de soigner leur vidéo. Et ce n'est pas une question d'argent. Un bon clip c'est plus une bonne idée qu'une grosse liasse de billets. Metronomy, groupe électro british (dont le leader Jospeh Mount me fait vraiment penser à Seth Rogen mais ça c'est une autre histoire), excelle dans l'exercice du "faisons un clip drôle avec trois kopecks".

samedi 4 juillet 2009

Glurps

Absence prolongée...le boulot m'a tenu à l'écart de Londres pendant 1 mois et demi!
1 mois et demi à Paris, à manger sain et équilibré: viande, salade, patates...mmmmh j'avais oublié la saveur des vrais bons aliments. Mais au bout de quelques jours j'ai commencé à ressentir comme un manque...un manque de choses grasses, crèmeuses, goulûment onctueuses...OMG la bouffe british me manquait! Manger sain et équilibré c'est bien mais s'offrir de temps en temps un truc honteusement calorifique et délicieusement gras c'est mieux. Et dans ce rayon-là les rosbifs sont imbattables. La manche à peine traversée, le sol anglais à peine foulé, j'ai donc foncé illico presto au Tesco. Pour me préparer ceci:



Des crumpets. Mmmmh des crumpets. Bénis soient les british et leurs crumpets!

Les crumpets ce sont des petites crèpes un peu spongieuses et vraiment divines. Je m'en fais parfois le matin et dessus je mets bien sûr de la confiture et, cerise sur le gâteau, de la clotted cream. Une sorte de crème fraiche qui a la consistance du beurre et un taux calorifique tellement élevé que tu sens la cellulite pousser sur tes cuisses rien qu'en la regardant. Mais c'est l'indispensable élément des scones et des crumpets. Je préfère me taper 50 pompes tiens, plutôt que de me passer de clotted cream! (moi, faire des pompes, aaaaah ah elle est bonne)

jeudi 9 avril 2009

Groahhhhr

*
Vous connaissez cette légende qui dit qu'on peut tout acheter chez Harrods? Et que si vous demandez à un vendeur où sont les éléphants il vous répond: éléphants d'Afrique ou d'Asie? Eh bien cette légende n'en est pas vraiment une puisqu'il fut un temps où on pouvait acheter vraiment n'importe quoi chez Harrods. Un beau jour de 1969, deux australiens John Rendall and Anthony 'Ace' Bourke sont ainsi sortis du magasin avec un lionceau sous le bras. Ils lui ont donné un nom: Christian et ils en ont fait leur animal de compagnie. Christian les accompagnait partout, accueillait les clients dans leur boutique de meubles et faisait partie des virées en bagnole. Seulement voilà, Christian c'est un lion, un vrai et après 6 mois il était devenu trop grand, trop lourd et peut-être un peu trop effrayant quand même. Les deux hommes ont donc dû se résoudre à s'en débarrasser et l'ont, avec l'aide de George Adamson zoologiste réputé, réintroduit dans son élément naturel, l'Afrique.

Un an après, les Australiens décident d'aller rendre visite à Christian. Adamson les prévient: il est sauvage maintenant, il ne vous reconnaîtra peut-être pas...voilà ce que leur réunion a donné:



C'est con mais c'est le genre de vidéo qui mouille les yeux non?

Si je vous écris tout ça c'est parce que John Rendall and Anthony 'Ace' Bourke viennent de sortir un bouquin sur leur aventure et que je pense que je vais me le commander en même temps que dix boîtes de kleenex.
A Lion Called Christian: The True Story of the Remarkable Bond between Two Friends and a Lion


*C'est ce que j'avais de plus sauvage sous la main!

mardi 24 mars 2009

Devil's shop



Ma vie était beaucoup moins compliquée quand j'habitais sur le continent et qu'il y avait la mer et 3 heures de trains entre moi et le dieu Top Shop. Depuis que cette distance s'est réduite à 15 minutes de métro, je souffre le martyre. Oui, je sais, acheter des fringues c'est débile, c'est pas ça qui va me faire pousser des neurones (je soupçonne même que ça les fait fuir) mais j'en peux riiiiien. Si vous m'observez dans mon environnement naturel, je suis une personne posée, réfléchie. Je lis les inrocks, technikart, je vais au musée et je lis des livres (SI!)en anglais (SI!), je regarde Envoyé Spécial et Arte parfois et je ne fais pas trop de fautes d'orthographe.

Mais une fois que je me retrouve devant des fringues...je perds tout contrôle. Je deviens primaire et obsessionelle. Du genre? Ben du genre à baver devant une paire d'escarpins, à me battre pour une robe soldée ou encore à passer des heures dans un SEUL magasin, horrifiée à l'idée d'avoir oublié un rayon et de peut-être, qui sait, passer à côter du must have de la saison prochaine.

Et TOP SHOP, en matière de caverne à fripes, c'est l'antre du diable. 3 étages de vêtements empilés, sans cesse renouvelés. Quand je vais là-bas je me prépare. Tenue de combat: pas de fringues casse pouèt à enlever, pas de truc avec des boutons. La meilleure combinaison que j'ai trouvée après des années de mise au point c'est t-shirt + fuseau, imparable. Je prévois aussi une bouteille d'eau pour pas me déshydrater pendant les aller-retour incessants rayons-cabine d'essayage. Et j'ai toujours ma montre avec moi parce que ça m'est arrivé d'y rester 4 heures durant et même qu'une fois dehors j'avais oublié qui m'avait mis au monde.

Le problème de Top shop c'est que je repartirais bien avec les 3/4 de ce qu'ils vendent. Mais mon banquier, lui, il dit non. Parce que Top Shop d'abord il connaît pas (pfff ringard) et que le mot crédit ça lui file des boutons. Et puis de toutes façons mon placard ne survivrait pas au surpoids et M.mamours me ferait une crise de nerfs parce que j'ai hypothéqué la voiture (oui je sais c'est pas possible je suis pas blondeeuh! C'est une image ok?)et qu'on est partis pour manger des spaghettis pendant 3 ans.

Bref tout ça pour dire que j'ai besoin d'un chemisier, que je vais donc devoir aller y faire un tour ce week-end et que j'ai peur. Je pense que je vais enterrer ma carte de crédit dans le jardin...les yeux bandés.